Chirurgie cancérologique

Définition

Tous les organes de la cavité abdominale peuvent être le siège de cancer. Le cancer digestif le plus fréquent est le cancer colo-rectal (5% de la population française risque d’en avoir un).

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1: cancer colique

2: côlon

3: ganglions lymphatiques

Causes/symptômes

La fréquence d’apparition d’un cancer digestif augmente avec l’âge, il peut être favorisé par une anomalie d’un gène (possiblement transmis des parents aux enfants), une autre maladie favorisant l’apparition d’une tumeur (cirrhose pour les cancers du foie, recto colite hémorragique pour les cancers du côlon…), la prise de certains traitements médicamenteux au long court (immunosuppresseurs…), l’exposition à des substances toxiques (alcool et tabac pour le cancer de l’oesophage…), l’obésité et la consommation excessive de graisses animales (augmente le risque de polype et de cancer du côlon).

 

Les symptômes de la maladie dépendent de l’organe touché et de son stade d’évolution. Chaque cancer entraîne donc des symptômes différents.

 

Plus la tumeur est détectée tôt, plus les chances de guérison augmentent. Lorsqu’un type de cancer est fréquent dans une famille (origine génétique probable), des examens vont être proposés aux descendants des personnes malades afin de détecter la maladie à un stade précoce, alors qu’il n’y a pas encore de symptôme.

 

Il existe aujourd’hui un test simple pour dépister les lésions colorectales (test Hemocult), par la recherche de sang dans les selles. Si le test est positif, il convient alors de réaliser une coloscopie. C’est grâce à ce genre d’examen que l’on arrive à diminuer le taux de mortalité de ces maladies.

Modalités du traitement

La prise en charge d’un cancer s’effectue au sein d’une équipe pluridisciplinaire (chirurgiens, cancérologues, radiologues…), les cas sont obligatoirement discutés en RCP (réunion de concertation pluridisciplinaire) en préopératoire, postopératoire et le traitement s’effectue au sein d’un établissement ayant les autorisations requises (des seuils minimums par spécialités de cas traités annuellement ont été fixés par l’HAS pour obtenir les autorisations de traiter les cancers).

 

Les modalités du traitement dépendent du type de tumeur et de l’organe touché, de son stade d’évolution, de l’âge du patient et des maladies associées. Le traitement est donc personnalisé et défini lors des réunions de concertation pluridisciplinaires.

 

Suivant les tumeurs, le traitement peut associer la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie, l’immunothérapie, l’hormonothérapie.

 

La chirurgie cancérologique peut s’effectuer par cœlioscopie en cas de tumeur localisée, par un opérateur entrainé à ce type d’intervention ou par laparotomie en cas de tumeur volumineuse, mal placée ou envahissant d’autres organes.

 

Il s’agit souvent d’une chirurgie lourde, avec des risques de complications fréquents, des risques de mortalité post opératoire non nuls et pouvant nécessiter l’ablation de plusieurs organes simultanément ainsi qu’une hospitalisation temporaire en unité de soin intensif ou en réanimation.

Les résultats

Les taux de guérison dépendent du type de cancer et de son stade d’évolution.

 

Des progrès ont été obtenus avec l’apparition des nouveaux traitements de chimiothérapie, de l’association des différents traitements (réalisation d’étude scientifiques comparant les modalités de traitement). Encore actuellement les patients sont régulièrement inclus dans des études afin d’améliorer la prise en charge des cancers.